L’écaillage se manifeste par un détachement du subjectile du film de peinture sous forme d’écailles. Dans les peintures à la détrempe, il est provoqué par un excès de colle qui rend les peintures rigides et cassantes. L’écaillage est dû souvent au défaut d’adhérence du film sur le subjectile, provenant de l’humidité (plâtres insuffisamment secs ou bien peinture laissant passer l’eau de condensation), de l’état des surfaces (par exemple parties métalliques non dégraissées), du manque de cohésion entre les couches successives (peinture aux résines synthétiques sur fonds à l’huile). Un revêtement écaillé exige un décapage avant sa réfection en peinture.
De nombreux matériaux (ciments, briques, agglomérés) contiennent des alcalis qui se dissolvent au contact de l’eau. Si les murs ou cloisons construits avec ces matériaux se trouvent encore très humides ou saturés d’eau lors de l’application de l’enduit plâtre, cette eau chargée d’alcali traverse l’enduit et s’évapore à la surface en laissant des dépôts de sels alcalins parfois teintés, en jaune ou en brun, par les traces de sels de fer. Le sulfate de soude, le carbonate de soude et de potasse forment une poudre peu adhérente : le sulfate de potasse une croûte dure, lisse, adhérente. Pour éviter cet inconvénient, il convient, avant d’appliquer l’enduit, d’attendre que la plus grande partie de l’eau contenue dans les matériaux se soit éliminée. Par la suite, les efflorescences peuvent
être également provoquées par des retardateurs de prise. Les efflorescences sont éliminées par un fort brossage à sec, suivi d’une peinture aux résines synthétiques insensible aux réactions alcalines. Le lavage est à proscrire, l’eau pouvant, en effet, dissoudre les sels présents dans le support et faciliter leurs cristallisations à la surface.
L’embus de peinture est constaté lorsque le feuil perd de son brillant sur une zone délimitée. L’embu peut être provoqué par une détrempe irrégulière de la peinture, de la porosité du support de son hétérogénéité : la différence de brillance est due à l’absorption de la peinture par la sous-couche ou par un support trop absorbant. L’embu peut également être favorisé par une différence de temps de séchage entre les couches trop excessive.
Ce sont des souillures à la surface du feuil en provenance soit du milieu extérieur, soit du subjectile.