SAINT-LUC LE CHOIX PREMIÈRE CLASSE !
HISTOIRE, TRADITION, QUALITÉ,
PROXIMITÉ, INNOVATION…
SAINT-LUC
L’ORIGINE DU NOM
Le nom de Saint-Luc a été retenu en référence au patron des peintres, Saint Luc. La légende raconte en effet que l’apôtre Luc, médecin d’origine et compagnon de Paul, avait des talents de peintre. À la fin de sa vie, il aurait recueilli avec lui la Vierge dont il aurait réalisé un certain nombre de représentations qui lui sont encore aujourd’hui dévotement attribuées.
Dès le XIVe siècle, les maîtres peintres se sont placés sous son protectorat. Ainsi on a vu naître en Italie, aux Pays-Bas et également en France des Guildes de Saint-Luc appelées aussi corporations, confréries ou compagnies de Saint-Luc, organisations strictement réglementées de type corporatif au sein desquelles se réunissaient les «Maîtres Peintres».
La fête de la Saint Luc, le 18 octobre, a été longtemps célébrée par ces corporations de peintres; à cette occasion les patrons invitaient leurs compagnons à un grand banquet; c’était l’occasion de décorer les plus anciens et de renouveler à chacun sa tenue de travail pour l’année à venir. Abandonnée pendant plusieurs décennies, la tradition de fêter la Saint Luc semble revenir au goût du jour.
UNE BELLE AVENTURE
LA PEINTURE SAINT-LUC
SAINT-LUC LA GRANDE MARQUE FRANÇAISE DES DISTRIBUTEURS INDÉPENDANTS
NAISSANCE DE LA MARQUE
Tout commence après l’occupation, en 1949. Dans un contexte économique difficile où tout est en pénurie, y compris les domaines de la droguerie et de la chimie, il faut se battre pour trouver les produits à revendre. À cette époque, les grossistes vendent à leurs clients peintres les produits de base constituant la peinture, tout en fabriquant aussi pour ces clients quelques peintures prêtes à l’emploi.
Aussi, cette pénurie pousse les principaux grossistes en droguerie à se regrouper pour acheter ensemble des matières telles que le minium de plomb, le blanc de zinc, l’huile de lin, l’essence de térébenthine ou la lessive.
C’est ainsi qu’est créé le Groupement Amical de Droguerie (GAD).
Les Trente Glorieuses se déroulent ensuite, avec leur insouciante prospérité. Le bâtiment est en pleine expansion et certains adhérents du GAD décident en 1966 de fabriquer eux-mêmes leur propre marque de peinture.
Ils quittent le groupement pour fonder les peintures ONIP, tandis que les autres adhérents poursuivent la distribution des marques nationales telles que Guittet, Trimétal, Sikkens, Seigneurie, Gauthier, Ripolin, Vitex, Beissier… tout en fabriquant eux-mêmes ou faisant fabriquer de manière limitée quelques petites gammes courtes de produits basiques à leur propre nom.
« Dans le groupement GAD, à cette époque se réunissaient des distributeurs leaders dans leur région tels que Vachon à Lyon, Peppler à Strasbourg, Coquard à Auxerre, Crozier à Paris ou encore Forcade à Tarbes et Busson à Brest, sans oublier Grassin bien sûr »
se souvient Bruno Grassin, fondateur et ancien dirigeant du Groupement.
Malheureusement, un grand nombre de ces sociétés intégreront au fil du temps le réseau intégré et captif des fabricants de peintures. Devant cette tendance, les adhérents du GAD distributeurs, en majorité, de peintures mais aussi de revêtement de sol, outillage, colles, papiers peints… décident pour maintenir leur indépendance de rejoindre à titre individuel, en l’an 2000, le réseau SOCODA, premier réseau français de distributeurs indépendants (environ 3 Milliards d’euros de CA) pour l’Industrie et le Bâtiment, pour y créer la branche « Décoration ».
RETOUR SUR LE PASSÉ…
En 1987, l’évolution des technologies et la volonté de mieux valoriser ces petites gammes de peinture rendent de plus en plus difficile le maintien de ces fabrications individuelles ; les adhérents du GAD décident alors de les regrouper. Ils en confient la fabrication à quelques industriels et leur donnent une image et un nom communs.
C’est ainsi que naissent les peintures SAINT-LUC aux couleurs nationales, bleu et rouge, soutenues par un slogan fort et clair : « Vive les peintres ». Un premier produit est ainsi lancé sous le nom générique de “ Mat Acrylique St-Luc ”. Par sa qualité et son prix attractif, il s’impose rapidement dans leur clientèle et reste encore aujourd’hui un des produits phare de la gamme.
Bien évidemment le nom de SAINT-LUC n’est pas innocent ; il a été retenu en référence au patron des peintres, Saint Luc (lire L’origine du nom).
« L’originalité de notre concept réside dans le fait que nous sommes un groupe de distributeurs chaque jour au coté de nos clients peintres professionnels » soulignait souvent Bruno Grassin. « Nous partons des besoins détectés chez eux pour construire nos gammes, à l’inverse des industriels qui partent souvent des innovations proposées par leurs laboratoires et qui cherchent à les imposer au marché. » Une différence majeure !
« De plus, n’étant pas producteur et n’ayant pas d’usine, nous n’avons pas la contrainte d’investir dans des outils industriels, ce qui nous permet une plus grande réactivité face aux évolutions du marché. Le seul investissement que nous réalisons est d’ordre technique, pour la sélection des produits, et marketing pour leur promotion », complétait-il.
Enfin la marque Saint-Luc est aussi un moyen d’affirmer et de défendre notre indépendance, dans un secteur d’activité très intégré par les grands groupes chimiques ».
1987-1997 : pendant cette période de 10 ans, chaque année un nouveau produit vient enrichir la gamme Saint-Luc avec une démarche de sélection toujours la même : repérer les meilleurs produits du marché qui répondent à un besoin exprimé par les clients pour les faire fabriquer sous la marque SAINT-LUC.
UNE SÉLECTION RIGOUREUSE
Pour ce faire, le GAD est accompagné par un laboratoire indépendant qui réalise une analyse des tests d’application auprès de la clientèle de professionnels. Cette démarche permet de repérer les produits les plus performants et d’entamer une négociation prix auprès des industriels sélectionnés pour obtenir au final un produit au rapport qualité/prix optimal répondant au plus près aux attentes des professionnels.
Saint-Luc sélectionne souvent des fabricants qui ont peu de moyens commerciaux mais qui ont dans leur gamme des pépites; ils trouvent ainsi à travers la marque Saint-Luc l’opportunité de pouvoir s’appuyer sur un réseau de distributeurs dynamiques qui leur ouvre une zone de chalandise qu’ils auraient du mal à conquérir seuls.
Ainsi, aujourd’hui une dizaine de fabricants collaborent à la fabrication des produits de la gamme dont certains viennent d’industriels avancés en matière de produits écologiques.
« En rassemblant les meilleurs produits du marché, Saint-Luc est en quelque sorte l’équipe de France des peintures » aimait à dire son Président fondateur.
CAP SUR L’INNOVATION
Mais SAINT-LUC ne veut pas être seulement une marque « suiveuse » ; elle sait proposer des produits originaux et innovants.
Ainsi en 2006, lorsqu’est publiée la Directive Européenne sur les COV (Composés Organiques Volatils), le GAD décide d’être parmi les pionniers à intégrer cette nouvelle exigence écologique dans son offre en allant même au-delà de cette Directive. C’est ainsi qu’il met sur le marché dès 2007 sous le nom de ST-LUC’O, la première gamme de peintures Ecololabel avec un taux de COV proche de 0% et un rapport qualité/prix exceptionnel. C’est un vrai succès… qui dure encore aujourd’hui !
De plus, pour pouvoir jouer « jouer dans la cour des grands » fabricants de peinture, Saint-Luc avait décidé, en 2009, de proposer une colorimétrie sur l’ensemble de ses produits. En 2009 il avait été lancé audacieusement un programme d’étude colorimétrique piloté avec l’aide d’un ingénieur coloriste ; après une année de travail, Saint-Luc pu mettre à disposition de ses distributeurs un système de colorimétrie de haut niveau et très compétitif, baptisé Turner Color System, capable de teinter avec des colorants « écologiques » l’ensemble des peintures de la gamme bien qu’issues de fabricants différents. Une petite révolution dans l’univers de la colorimétrie très « maîtrisé » alors par les seuls fabricants.
C’est avec beaucoup d’ambitions que Saint-Luc a célébré en 2017 son 30e anniversaire ; ce fût l’occasion pour cette marque de faire peau neuve en rajeunissant son visuel, en s’installant sur le web à l’adresse www.peintures-saint-luc.com et en éditant son premier « Book Produits ».
Depuis, de nombreux développements et innovations ont eu lieu et l’aventure continue…
Ainsi depuis plus de 30 ans, Saint-Luc apporte la preuve que « marque propre » ou MDD (marque des distributeurs) en peinture peut ne pas être synonyme de « lowcost » ou de basse qualité lorsqu’elle s’adresse à des professionnels et qu’elle peut avoir toute sa place aux cotés des grandes marques d’industriels. En effet, le fait d’avoir à porter seul la notoriété de la marque oblige le distributeur Saint-Luc à proposer des produits de qualité à sa clientèle, et le rend encore plus exigeant vis-à-vis de Saint-Luc, « sa » marque !
Aujourd’hui, avec 19 distributeurs indépendants représentant plus de 125 points de vente et une gamme de près de 100 produits couvrant, l’essentiel des besoins du peintre, Saint-Luc peut s’enorgueillir d’être « la grande marque de peinture française des distributeurs indépendants » !
Jean-Christophe Landuyt (Heulin color/Paris)
& Frédéric Thérond (Thérond Décoration/Nîmes)
Co-gérants, GAD/Saint-Luc